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VII – L’aube du XXème siècle

Depuis 1888, l’ancien chemin de Guerville est abandonné, il est remplacé par la route actuelle.

Depuis 1890, l’ancien cimetière au-dessus de l’église est désaffecté et le cimetière actuel est créé.

Depuis 1893, l’ancienne école (actuellement n°2 impasse de la chapelle) est fermée et est remplacée par la "nouvelle école". L’école protestante va bientôt fermer.

Il n’y a presque plus d’illettrés à Senneville. Depuis 1895,des cours pour adultes fonctionnent en hiver : "les dictées ont surtout trait à l’agriculture, les rédactions entrainent un style épistolaire, demandes d’emploi, d’alignement, de dégrèvement, lettres commerciales ; les calculs trouvent leur application dans les questions agricoles : rendement, engrais, comptabilité concernant les comptes d’une petite exploitation, notion d’arpentage, de cubage, placement de fonds, prêts, intérêts, escompte, rentes, obligations, caisse d’épargne, caisse nationale de retraite. L’histoire consiste surtout dans l’étude du développement de la France, la géographie en lecture expliquées et commentaires sur l’agriculture, le commerce, l’importation, l’exportation, le domaine colonial de la France et son avenir".

L’animation culturel commence : trois conférences ont été organisées dans la commune dans l’hiver 1898-99, sur des sujets d’actualité ; une société musicale a été fondée (elle ne durera pas).

Depuis 1890, Senneville a des sapeurs pompiers et comme, en 1890, monsieur Dubois, propriétaire du château de la Plagne depuis 1888 a offert une pompe aux sapeurs pompiers de la Plagne, les Sennevillois, qui ne veulent pas être en retard, achètent eux aussi la même pompe "moderne".

Enfin, le tourisme commence. Deux maisons sont déjà habitées régulièrement par des "Parisiens". Les enfants de Paris viennent aussi passer leurs vacances. Les premières "villas" apparaissent : en 1905, celle construite par Mr et Mme Deny ; plus tard, celle construite par Mr et Mme Peyrard.